Une addiction aux sprays nasaux, en France on en entend rarement parler. Pourtant, en Belgique et au Pays Bas il y a des milliers de personnes qui utilisent plusieurs sprays par semaine. Des personnes qui n’arrivent pas à s’endormir sans prendre plusieurs pulvérisations, et qui ne sortent pas de chez eux sans un spray dans leur poche. La raison ? Ses sprays ont un effet vasoconstricteur car ils sont à base de Xylométazoline ou de l’Oxymétazoline.
Pas besoin d’aller chercher une prescription chez le docteur, dans ces pays les sprays comme l’Otrivins et le Nasonex sont en vente libre, on en trouve dans chaque droguerie et pharmacie ; bref, à chaque coin de rue. Et comme ces sprays sont facilement disponibles on en utilise facilement, et on tombe aussi facilement dans le piège de l’utiliser plus longtemps qu’autorisé.
Xylométazoline ou l’Oxymétazoline
Dans les sprays nasaux chimiques se trouve du Xylométazoline ou l’Oxymétazoline. Ces substances puissantes débouchent le nez en une seconde mais n’attaquent pas le problème là ou il faut, bien au contraire.
Le Xylométazoline et l’Oxymétazoline agissent au niveau de la constriction des vaisseaux sanguins dans le nez. Le résultat de l’action de ces produits nocifs : augmentation de l’espace dans la fosse nasale, ce qui permet de respirer plus facilement par le nez. Par contre, la réduction du débit sanguin dans les voies nasales provoque une diminution d’oxygène et des nutriments dans les muqueuses. Cette diminution fait en sorte que l’inflammation dans le nez, la raison pour laquelle on avait commencé à utiliser le spray nasal, guérisse plus lentement ou même pas du tout.
Le cercle vicieux
En plus de cette infection prolongé ; les muqueuses s’habituent vite au Xylométazoline et à l’Oxymétazoline. Une fois que ces effets diminuent, les muqueuses rebondissent et rebouchent le nez. Ces deux problèmes ensemble provoquent l’impression chez l’utilisateur que son spray ne fait pas ses effets. Au lieu de l’arrêter après les 5 jours consécutifs autorisés il continue, c’est là ou l’addiction au spray nasal s’installe…
Capsinol a aidé beaucoup de personnes à se décrocher des sprays nasaux nocifs, grâce à sa qualité anti inflammatoire naturelle (le piment) et le fait qu’on puisse l’utiliser longtemps.
Attention : l’utilisation d’un spray nasal à base de xylométazoline dans le premier trimestre de grossesse peut causer des dommages au bébé.
L’utilisation de Capsinol pendant la grossesse>>>