Souffrir d’une rhinite vasomotrice veut en général simplement dire qu’on a une sensibilité à un ou plusieurs facteurs extérieurs. Cette sensibilité se trouve au niveau des muqueuses nasales, qui agissent sur des fortes odeurs, le froid ou l’humidité dans l’air, et peuvent ainsi provoquer des crises nasales. Ces crises, des rafales d’éternuements, le nez qui coule en continue ou le nez qui se bouche, s’expliquent médicalement. Pour faire cela nous devons examiner les muqueuses nasale de plus prêt.
La fonction des muqueuses nasale
Les muqueuses nasale chauffent l’air que nous aspirons grâce à ses nombreux vaisseaux sanguins. En même temps elles l’humidifient. Ces deux vertus sont bien apprécies par les poumons qui, ayant une température de 37 degrés et étant bien humides, sont facilement irrités quand on respire de l’air froid et sec par la bouche.
Plus important, elles assurent la respiration d’un air pur. Les nombreux cils qui se trouvent sur les muqueuses filtrent les particules fins dans l’air. La poussière et des bactéries restent collés à la mucus produit par les muqueuses. Ce mucus contient une substance antibactérienne (lysozyme) qui commence ensuite à décomposer la paroi cellulaire des bactéries. Une fois le mucus avalé et dans l’estomac les bactéries sont tués par l‘acide gastrique acide.
Fibres nerveuses
Quand on regarde les muqueuses sous un microscope on voit que leurs surfaces sont couvert des fibres nerveuses. Ces fibres ont un rôle protecteur, ils servent à détecter les différents changements dans la cavité nasale. Nous distinguons trois types différents. Il y a des fibres nerveuses sensibles aux substances irritantes. Ces fibres, qu’on appelle les chimiorécepteurs détectent des particules dangereuses. Les mécanorécepteurs, sont particulièrement sensibles aux stimuli tactiles, comme l’humidité. Les thermorécepteurs détectent les changements de température.
Trop de TRP
A leur tour chacune de ces fibres portent ce qu’on appelle des Transient Receptor Potential ou simplement TRP. Les TRP sont des minuscules canaux qui transmettent les informations sur les changements dans la cavité nasale à la cellule. Quand on a une rhinite vasomotrice on a une trop grande quantité des ces canaux, le muqueuses reçoivent trop d’informations et surréagissent, elles produisent trop de mucus.
L’effet de capsaïcine
La bonne nouvelle est que ces canaux sont activés par la capsaïcine (la substance qui donne de la chaleur au piment). Exposé à des doses puissantes les fibres nerveuses contenant trop de TRP se font détruire alors que celles qui ont une quantité de TRP normale ne sont pas touchées. La capsaïcine ne met malheureusement pas fin à ce problème permanent mais le temps que d’autres fibres surdosées en des TRP se produisent.
